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MATIERE ET ORIGINE

LES TECHNIQUES

 

L'émail cloisonné
Sur une plaque métallique sont fixées de minces cloisons de métal formant de petits compartiments. Les émaux en poudre humide sont déposés à l'aide d'une spatule dans chacun des compartiments et cuits à 800°C. Après plusieurs émaillages et plusieurs cuissons, la pièce est lapidée avec des pierres abrasives au grain de plus en plus fin, de façon à amener le métal des cloisons et l'émail sur un même plan.

L'émail champlevé (de lever les champs)
Le métal est creusé à l'aide de burins ou à l'acide (technique de la gravure à l'eau-forte). Les émaux sont déposés dans les alvéoles ainsi obtenues. Comme pour les émaux cloisonnés, émaillages, cuissons, lapidage sont nécessaires pour amener métal et émail sur un même plan.

L'émail de basse-taille
Le métal est gravé à l'acide et aux échopes, puis recouvert d'émaux transparents. La transparence de l'émail laisse apparaitre les motifs gravés.

     
 

 

   
 

De gauche à droite :
1 pointe à tracer,
2 spatules,
2 échoppes,
2 tamis,
1 gomme carborandum,
1 pilon et mortier en agathe pour le concassage de l’émail.